1 La consanguinité chez les doukkalis. السبت مايو 12, 2012 7:34 pm
mostafa
عضو فعال
La consanguinité chez les doukkalis.
On présente en premier lieu un tableau récapitulant le taux d’analphabétisme dans notre région.
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sans commentaires
Le professeur Talbi Jallal de l'université du Laboratoire d’Anthropogénétique et de Physiopathologie, Université Chouaïb doukkali, Faculté des Sciences, Eljadida, a soutenu une thèse intitulée :
Etude de la structure génétique de quatre populations marocaines dans la région de Doukkala : « Impact de la consanguinité sur la morbidité, la mortalité et la vie reproductive »
On y apprend des choses effarantes ,mais qu'on soupçonnait par ailleurs.Merci à Abdelaziz d'avoir soulever ce lièvre.La parole est donc au professeur Talbi :
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Au Maroc, les conditions culturelles, socioéconomiques et géographiques constituent une prédisposition potentielle pour la prépondérance du mariage endogame et du mariage consanguin. Certaines études ont soulevé cette problématique dans certaines populations marocaines, mais beaucoup d’autres populations continuent à perpétuer ces comportements matrimoniaux en silence. L’objectif de ce travail est de dévoiler l’état et l’impact sanitaire de ces pratiques dans quatre nouvelles populations marocaines encore non étudiées (x,y,z,t) appartenant au cercle de X, Province d’El Jadida. L’étude a été effectuée durant l’année 2004 d’une manière rétrospective exhaustive. Des données généalogiques, socio-économiques, culturelles, démographiques et sanitaires ont été recueillies pour cerner toute la dynamique de différenciation et d’évolution bio-démographique dans ces populations.
Le niveau d’endogamie géographique dans la région atteint 68,81%, avec un niveau de consanguinité de 50%. x se présente la population la plus endogame (66,29%) et pratique la plus le mariage consanguin avec un pourcentage (75%) et un coefficient de consanguinité (0,045) qui la place parmi les rares populations mondiales répertoriées comme étant des foyers de mariages consanguins. La tendance évolutive de la pratique du mariage endogame et du mariage consanguin souligne une régression monotone mais lente conditionnée par un flux migratoire permanent. Néanmoins, 76% du patrimoine génétique de ces populations est, toujours constitué de gènes autochtones.
Une proportion importante de morbidité dans la région serait imputée à la pratique du mariage consanguin (17,38%). Le retard mental, la surdi-mutité, l’hypertension artérielle, et les cas d’asthénie présentent les risques les plus élevés chez les consanguins. Le risque d’atteindre de problèmes d’audition, de problèmes de l’appareil génital, d’allergie et de dermatite se présente, aussi, considérablement élevé chez les consanguins.
L’étude des indicateurs génétiques indique une éventuelle implication de composantes polygéniques récessives dans le déterminisme des atteintes de malformations physiques, d’hypertension artérielle, de problèmes d’audition, de problèmes génitaux, d’hépatite, de dépressions nerveuses et de dermatites.
Une proportion importante du risque de mortalité, de mortalité infantile et de mortalité juvénile, associé à la pratique du mariage consanguin a été dénotée dans la région avec respectivement, 40,86%, 48,12% et 55,72%). La charge génétique importante de ces trois types de mortalité accuse un modèle d’hérédité mutationnel.
L’étude des paramètres de la vie reproductive souligne une diminution de l’âge à la puberté, de l’âge au premier mariage, de la durée d’allaitement et de la durée de l’aménorrhée post-partum chez les femmes consanguines. La durée de l’intervalle protogénésique, la durée de la vie féconde et l’âge à la ménopause, sont, par contre, plus élevés chez les femmes consanguines. Par ailleurs, une augmentation nette de la proportion d’homozygotie a été notée chez les femmes qui souffrent d’irrégularités des menstruations, de problèmes liés à la ménopause et d’incidence d’avortement.
Date: 2008
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Pour des raisons qui nous sont propres, nous avons substitué les noms des douars et tribus par des lettres.Ce qui est vrai pour ces douars est aussi vrai pour à peu près toute la région.
On présente en premier lieu un tableau récapitulant le taux d’analphabétisme dans notre région.
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Le professeur Talbi Jallal de l'université du Laboratoire d’Anthropogénétique et de Physiopathologie, Université Chouaïb doukkali, Faculté des Sciences, Eljadida, a soutenu une thèse intitulée :
Etude de la structure génétique de quatre populations marocaines dans la région de Doukkala : « Impact de la consanguinité sur la morbidité, la mortalité et la vie reproductive »
On y apprend des choses effarantes ,mais qu'on soupçonnait par ailleurs.Merci à Abdelaziz d'avoir soulever ce lièvre.La parole est donc au professeur Talbi :
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Au Maroc, les conditions culturelles, socioéconomiques et géographiques constituent une prédisposition potentielle pour la prépondérance du mariage endogame et du mariage consanguin. Certaines études ont soulevé cette problématique dans certaines populations marocaines, mais beaucoup d’autres populations continuent à perpétuer ces comportements matrimoniaux en silence. L’objectif de ce travail est de dévoiler l’état et l’impact sanitaire de ces pratiques dans quatre nouvelles populations marocaines encore non étudiées (x,y,z,t) appartenant au cercle de X, Province d’El Jadida. L’étude a été effectuée durant l’année 2004 d’une manière rétrospective exhaustive. Des données généalogiques, socio-économiques, culturelles, démographiques et sanitaires ont été recueillies pour cerner toute la dynamique de différenciation et d’évolution bio-démographique dans ces populations.
Le niveau d’endogamie géographique dans la région atteint 68,81%, avec un niveau de consanguinité de 50%. x se présente la population la plus endogame (66,29%) et pratique la plus le mariage consanguin avec un pourcentage (75%) et un coefficient de consanguinité (0,045) qui la place parmi les rares populations mondiales répertoriées comme étant des foyers de mariages consanguins. La tendance évolutive de la pratique du mariage endogame et du mariage consanguin souligne une régression monotone mais lente conditionnée par un flux migratoire permanent. Néanmoins, 76% du patrimoine génétique de ces populations est, toujours constitué de gènes autochtones.
Une proportion importante de morbidité dans la région serait imputée à la pratique du mariage consanguin (17,38%). Le retard mental, la surdi-mutité, l’hypertension artérielle, et les cas d’asthénie présentent les risques les plus élevés chez les consanguins. Le risque d’atteindre de problèmes d’audition, de problèmes de l’appareil génital, d’allergie et de dermatite se présente, aussi, considérablement élevé chez les consanguins.
L’étude des indicateurs génétiques indique une éventuelle implication de composantes polygéniques récessives dans le déterminisme des atteintes de malformations physiques, d’hypertension artérielle, de problèmes d’audition, de problèmes génitaux, d’hépatite, de dépressions nerveuses et de dermatites.
Une proportion importante du risque de mortalité, de mortalité infantile et de mortalité juvénile, associé à la pratique du mariage consanguin a été dénotée dans la région avec respectivement, 40,86%, 48,12% et 55,72%). La charge génétique importante de ces trois types de mortalité accuse un modèle d’hérédité mutationnel.
L’étude des paramètres de la vie reproductive souligne une diminution de l’âge à la puberté, de l’âge au premier mariage, de la durée d’allaitement et de la durée de l’aménorrhée post-partum chez les femmes consanguines. La durée de l’intervalle protogénésique, la durée de la vie féconde et l’âge à la ménopause, sont, par contre, plus élevés chez les femmes consanguines. Par ailleurs, une augmentation nette de la proportion d’homozygotie a été notée chez les femmes qui souffrent d’irrégularités des menstruations, de problèmes liés à la ménopause et d’incidence d’avortement.
Date: 2008
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Pour des raisons qui nous sont propres, nous avons substitué les noms des douars et tribus par des lettres.Ce qui est vrai pour ces douars est aussi vrai pour à peu près toute la région.