1 OUALIDIA SOUS L’EFFET ROYAL السبت يوليو 31, 2010 9:56 pm
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Difficile d’évoquer l’histoire récente de la lagune de Oualidia sans conserver un peu d’amertume et beaucoup de déception, vu l’état de dégradation extrême à laquelle s’est confrontée cette ex-commune de la province d’El Jadida depuis de longues années.
Il est vrai que les noces de cette belle perle bleue, n’ont jamais été consommées à bon escient. Eperdument courtisée par la population safiote qui n’a jamais cessé d’en revendiquer la territorialité en raison de sa proximité immédiate avec la capitale de cette province d’Abda, Oualidia n’a récolté en retours qu’avilissement et désillusion de la part d’El Jadida, dont elle dépendait politiquement et administrativement. Oualidia s’est retrouvée profondément frustrée, au point de perdre toute cette aimance qui la caractérisait tout en la démarquant nettement des autres pièces du collier de plages qui agrémentent le front de mer de Doukkala.
Le constat a été considéré comme étant des plus affligeants. Entre les rêveries que suscitait ce havre de paix durant les années 70 et l’amère réalité sur le terrain, de nos jours, les chemins sont vraiment très longs et très accidentés. Oualidia ne fascine plus et sa perle bleue a depuis longtemps perdu toute sa superbe et son flamboyant éclat.
Les quartiers anciens qui surplombent sa magnifique baie se sont ruralisées à outrance, pour ne plus représenter qu’un conglomérat d’habitation anarchique, loin de cadrer avec un environnement censé être un espace touristique par excellence. Plus bas encore, cette même urbanisation, aussi galopante qu’irréfléchie n’a pas manqué d’étouffer les ultimes voies de respiration de cette lagune qui est pourtant classée comme site d’intérêt biologique selon la convention RAMSAR.
Plus grave encore, même l’huitre de cette baie dont la notoriété a dépassé les frontières du pays, n’a pas échappé au contre coup de cette négligence inconcevable. L’ensablement de l’unique passe qui irrigue les chenaux de la lagune et les multiples pollutions qui en découlent ont considérablement réduit la productivité des ostréiculteurs, tout en remettant en cause la qualité d’un produit des plus côté sur les marchés internationaux.
Toujours est-il qu’au-delà de ce tableau noir qui ne fait que refléter une réalité longtemps décriée et que le devoir de mémoire nous intime de rappeler en ce moment où Oualidia est en phase d’aborder un grand tournant de son histoire, on peut dire qu’aujourd’hui, les voies du salut ne relèvent plus des chimères. Et ce ne sont ni les soupirs de dépit des safiots, et encore moins la répudiation infligée par les jdidis qui auront servi d’assises à ce bel élan de sagesse qui entraine Oualidia vers la reconquête de son statut d’autrefois et sa légitime place sur le podium des destinations incontournables.
En cette années 2010, deux événements simultanées quoique disproportionnés, viennent de changer toute la donne au niveau de cette baie, avec comme principal objectif, la réhabilitation de la mémoire de ce site singulier de par sa beauté féerique et sa forte charge civilisationnelle et historique.
D’une part, et suivant le nouveau découpage administratif qu’a connu récemment le pays, c’est la toute jeune province de Sidi Bennour qui vient d’adopter cette orpheline d’El Jadida. D’autre part, et c’est là où se cristallisent tous les espoirs, la visite Royale effectuée le jeudi 23 Avril à Oualidia, avec tous les projets novateurs qui s’en suivent, ont de quoi mettre en confiance tous ceux qui croyaient que ce joyau rare serait irrémédiablement condamné au ternissement et à l’oubli.
Le plan d’action intégré lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et dont l’enveloppe budgétaire est de l’ordre de 329,85 MDH cible le développement durable de Oualidia, la préservation de sa lagune et la protection de son potentiel ostréicole.
La convention, signée lors de cette visite fait appel aux engagements des différents acteurs impliqués dans ce projet, notamment le Ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime qui doit veiller à l’application les mesures appropriées pour l’amélioration de la culture ostréicole et la réorganisation des activités développées dans les alentours de la baie.
Pour sa part, le Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement de l’Espace procèdera à l’adaptation de l’habitat à la nature écologique du site de Oualidia avec la restructuration des douars environnants et la mise à niveau des habitations de la commune.
Dans ce même registre, le Département de l’Eau et de l’Environnement aura à prendre en charge le financement de la décharge publique et la réalisation de la station d’épuration des eaux usées.
Le suivi et l’évaluation des différentes actions seront assurés par un comité créé à cet effet sous la présidence du Ministère de l’Intérieur.
Ainsi et au grand soulagement de tous ces nostalgiques qui s’étaient imprégnés autrefois des vertus inestimables de cette singulière baie, on peut avancer aujourd’hui, sans craindre d’être contredit que la jouvence de Oualidia devient bel et bien une réalité, ce n’est plus qu’une question de temps, peu de temps, puisque la date butoir pour la réalisation de ces projets a été fixée à Mars 2012.
Comme quoi, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Il suffit d’y croire sincèrement tout en s’armant de la volonté et de l’énergie nécessaires. Et dans ce contexte là, des sources concordantes nous amènent à estimer que l’intérêt particulier que les responsables provinciaux accordent à la résurrection de ce paradis perdu est digne de toutes les considérations.
Il faut dire qu’aujourd’hui, Oualidia renaît tout doucement mais sûrement de ses cendres et le tout Sidi Bennour en met un point d’honneur pour être à la hauteur de l’effet Royal et de la dynamique qu’il a insufflée autour de l’une des plus belles fenêtres de l’atlantique marocain.
Difficile d’évoquer l’histoire récente de la lagune de Oualidia sans conserver un peu d’amertume et beaucoup de déception, vu l’état de dégradation extrême à laquelle s’est confrontée cette ex-commune de la province d’El Jadida depuis de longues années.
Il est vrai que les noces de cette belle perle bleue, n’ont jamais été consommées à bon escient. Eperdument courtisée par la population safiote qui n’a jamais cessé d’en revendiquer la territorialité en raison de sa proximité immédiate avec la capitale de cette province d’Abda, Oualidia n’a récolté en retours qu’avilissement et désillusion de la part d’El Jadida, dont elle dépendait politiquement et administrativement. Oualidia s’est retrouvée profondément frustrée, au point de perdre toute cette aimance qui la caractérisait tout en la démarquant nettement des autres pièces du collier de plages qui agrémentent le front de mer de Doukkala.
Le constat a été considéré comme étant des plus affligeants. Entre les rêveries que suscitait ce havre de paix durant les années 70 et l’amère réalité sur le terrain, de nos jours, les chemins sont vraiment très longs et très accidentés. Oualidia ne fascine plus et sa perle bleue a depuis longtemps perdu toute sa superbe et son flamboyant éclat.
Les quartiers anciens qui surplombent sa magnifique baie se sont ruralisées à outrance, pour ne plus représenter qu’un conglomérat d’habitation anarchique, loin de cadrer avec un environnement censé être un espace touristique par excellence. Plus bas encore, cette même urbanisation, aussi galopante qu’irréfléchie n’a pas manqué d’étouffer les ultimes voies de respiration de cette lagune qui est pourtant classée comme site d’intérêt biologique selon la convention RAMSAR.
Plus grave encore, même l’huitre de cette baie dont la notoriété a dépassé les frontières du pays, n’a pas échappé au contre coup de cette négligence inconcevable. L’ensablement de l’unique passe qui irrigue les chenaux de la lagune et les multiples pollutions qui en découlent ont considérablement réduit la productivité des ostréiculteurs, tout en remettant en cause la qualité d’un produit des plus côté sur les marchés internationaux.
Toujours est-il qu’au-delà de ce tableau noir qui ne fait que refléter une réalité longtemps décriée et que le devoir de mémoire nous intime de rappeler en ce moment où Oualidia est en phase d’aborder un grand tournant de son histoire, on peut dire qu’aujourd’hui, les voies du salut ne relèvent plus des chimères. Et ce ne sont ni les soupirs de dépit des safiots, et encore moins la répudiation infligée par les jdidis qui auront servi d’assises à ce bel élan de sagesse qui entraine Oualidia vers la reconquête de son statut d’autrefois et sa légitime place sur le podium des destinations incontournables.
En cette années 2010, deux événements simultanées quoique disproportionnés, viennent de changer toute la donne au niveau de cette baie, avec comme principal objectif, la réhabilitation de la mémoire de ce site singulier de par sa beauté féerique et sa forte charge civilisationnelle et historique.
D’une part, et suivant le nouveau découpage administratif qu’a connu récemment le pays, c’est la toute jeune province de Sidi Bennour qui vient d’adopter cette orpheline d’El Jadida. D’autre part, et c’est là où se cristallisent tous les espoirs, la visite Royale effectuée le jeudi 23 Avril à Oualidia, avec tous les projets novateurs qui s’en suivent, ont de quoi mettre en confiance tous ceux qui croyaient que ce joyau rare serait irrémédiablement condamné au ternissement et à l’oubli.
Le plan d’action intégré lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et dont l’enveloppe budgétaire est de l’ordre de 329,85 MDH cible le développement durable de Oualidia, la préservation de sa lagune et la protection de son potentiel ostréicole.
La convention, signée lors de cette visite fait appel aux engagements des différents acteurs impliqués dans ce projet, notamment le Ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime qui doit veiller à l’application les mesures appropriées pour l’amélioration de la culture ostréicole et la réorganisation des activités développées dans les alentours de la baie.
Pour sa part, le Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement de l’Espace procèdera à l’adaptation de l’habitat à la nature écologique du site de Oualidia avec la restructuration des douars environnants et la mise à niveau des habitations de la commune.
Dans ce même registre, le Département de l’Eau et de l’Environnement aura à prendre en charge le financement de la décharge publique et la réalisation de la station d’épuration des eaux usées.
Le suivi et l’évaluation des différentes actions seront assurés par un comité créé à cet effet sous la présidence du Ministère de l’Intérieur.
Ainsi et au grand soulagement de tous ces nostalgiques qui s’étaient imprégnés autrefois des vertus inestimables de cette singulière baie, on peut avancer aujourd’hui, sans craindre d’être contredit que la jouvence de Oualidia devient bel et bien une réalité, ce n’est plus qu’une question de temps, peu de temps, puisque la date butoir pour la réalisation de ces projets a été fixée à Mars 2012.
Comme quoi, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Il suffit d’y croire sincèrement tout en s’armant de la volonté et de l’énergie nécessaires. Et dans ce contexte là, des sources concordantes nous amènent à estimer que l’intérêt particulier que les responsables provinciaux accordent à la résurrection de ce paradis perdu est digne de toutes les considérations.
Il faut dire qu’aujourd’hui, Oualidia renaît tout doucement mais sûrement de ses cendres et le tout Sidi Bennour en met un point d’honneur pour être à la hauteur de l’effet Royal et de la dynamique qu’il a insufflée autour de l’une des plus belles fenêtres de l’atlantique marocain.