1 Hôpital Mohamed V, El Jadida الأربعاء مارس 09, 2011 10:50 pm
admin
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La santé publique qui n’est plus au public
Prologue : L’injure
Lieu : Hôpital Mohamed V, El Jadida
Nature : service public financé par l’argent du contribuable, via les impôts dont l’IGR et la TVA et toutes les autres entrées publiques.
Heure : février 2011 à 18h30 d’un hiver rigoureux.
Sujet : étudiante hospitalisée pour un malaise, et secourue par ses amies colocataire l’ayant amenée au service des urgences.
Acte 1 : A l’entrée du service (qui ne sert pas) aucune aide n’a été donnée pour le transport de la malade. On a du la trainer avec l’aide de parents d’autres malades comme un cadavre pour la mettre sur une paillasse sale et vétuste.
Acte 2 : Un seul médecin urgentiste compétent mais dépassé par le grand nombre de cas à traiter tous à la fois. Le diagnostic est rendu difficile par l’absence injustifiée du préposé à la radiographie, échographie et compagnies. Le directeur de l’hôpital ne répond pas aux réclamations incessantes des médecins et du personnel pourtant bien intentionnés.
Acte 3 : Le verdict tombe : la malade doit passer la nuit à l’hôpital en attendant l’arrivée le lendemain du radiologue (qui se la coule douce chez lui bien pénard) pour s’assurer du diagnostic.
Acte 4 : Des formalités administratives sans fin pour l’admission de la patiente qui pourra enfin s’allonger sur un lit de bagnard sans oreiller. C’est aux mêmes amies secourable d’aller chercher chez elles des couvertures et un oreiller pour réchauffer le corps meurtri de leur amie.
Acte 5 : En tenant la pochette de glucose entre les dents, c’est à elle seule de négocier ses allées et venues entre le lit et les toilettes obscures. Tous les « WC » de l’hôpital sont sans lumière et d’une puanteur à tuer les mouches.
Acte 6 : En guise de diner pour cette longue nuit d’hiver, un demi pain bien nu est posé au chevet de la malade. Pour une fois, la diététique à dit son mot !
Epilogue : L’indignation
Le lendemain après midi, après qu’on lui a prescrit avec un stylo bleu une longue liste de médicaments couteux qu’elle ne pourra jamais acheter, on l’a priée de s’en aller, mais pas avant de passer à la caisse pour payer son alitement.
En plus des 250 Dh de la nuit glaciale passée avec un demi-pain servi au lit, la facture comprend également 200 Dh pour l’échographie.
L’étudiante à dû laisser une photocopie de sa carte d’identité comme gage d’apporter au plus vite un certificat attestant qu’elle est « pauvre » !!!!!
Preuves : j’y étais, puisque c’était moi qui à joué à l’ambulancier, le taxi et le photographe du début jusqu’à la fin
Prologue : L’injure
Lieu : Hôpital Mohamed V, El Jadida
Nature : service public financé par l’argent du contribuable, via les impôts dont l’IGR et la TVA et toutes les autres entrées publiques.
Heure : février 2011 à 18h30 d’un hiver rigoureux.
Sujet : étudiante hospitalisée pour un malaise, et secourue par ses amies colocataire l’ayant amenée au service des urgences.
Acte 1 : A l’entrée du service (qui ne sert pas) aucune aide n’a été donnée pour le transport de la malade. On a du la trainer avec l’aide de parents d’autres malades comme un cadavre pour la mettre sur une paillasse sale et vétuste.
Acte 2 : Un seul médecin urgentiste compétent mais dépassé par le grand nombre de cas à traiter tous à la fois. Le diagnostic est rendu difficile par l’absence injustifiée du préposé à la radiographie, échographie et compagnies. Le directeur de l’hôpital ne répond pas aux réclamations incessantes des médecins et du personnel pourtant bien intentionnés.
Acte 3 : Le verdict tombe : la malade doit passer la nuit à l’hôpital en attendant l’arrivée le lendemain du radiologue (qui se la coule douce chez lui bien pénard) pour s’assurer du diagnostic.
Acte 4 : Des formalités administratives sans fin pour l’admission de la patiente qui pourra enfin s’allonger sur un lit de bagnard sans oreiller. C’est aux mêmes amies secourable d’aller chercher chez elles des couvertures et un oreiller pour réchauffer le corps meurtri de leur amie.
Acte 5 : En tenant la pochette de glucose entre les dents, c’est à elle seule de négocier ses allées et venues entre le lit et les toilettes obscures. Tous les « WC » de l’hôpital sont sans lumière et d’une puanteur à tuer les mouches.
Acte 6 : En guise de diner pour cette longue nuit d’hiver, un demi pain bien nu est posé au chevet de la malade. Pour une fois, la diététique à dit son mot !
Epilogue : L’indignation
Le lendemain après midi, après qu’on lui a prescrit avec un stylo bleu une longue liste de médicaments couteux qu’elle ne pourra jamais acheter, on l’a priée de s’en aller, mais pas avant de passer à la caisse pour payer son alitement.
En plus des 250 Dh de la nuit glaciale passée avec un demi-pain servi au lit, la facture comprend également 200 Dh pour l’échographie.
L’étudiante à dû laisser une photocopie de sa carte d’identité comme gage d’apporter au plus vite un certificat attestant qu’elle est « pauvre » !!!!!
Preuves : j’y étais, puisque c’était moi qui à joué à l’ambulancier, le taxi et le photographe du début jusqu’à la fin